< [2] Citation de Jean Auroux, ancien Ministre du travail
« L’entreprise ne doit pas être le lieu du bruit des machines et du silence des hommes » [2]. Cette phrase de Jean Auroux résonne plus de trente ans après le rapprochement des CHS et CT issu de la 4e loi de 1982 relative aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Alors que l’organisation des structures de production s’est depuis complexifiée, les contours réglementaires et jurisprudentiels ont considérablement étendu le périmètre des problématiques à prendre en compte par l’institution représentative du personnel. Les questions relatives à la santé, la sécurité au travail et à l’amélioration des conditions de travail ont également été délayées dans l’entreprise : ce qui n’a pas été sans interroger le positionnement de l’institution représentative et son rôle propre au sein de l’entreprise. Dans certains cas, sa légitimité à formaliser son analyse de terrain aura même été remise en question.
Pour autant , sa réelle légitimité ne pourrait être autre que sa représentativité. Fort de ce constat, le recours à un expert agréé [3] doit permettre :
- De qualifier le point de vue de l’expression salariale au CHSCT dans un espace de confrontations entre logiques de gestion/efficacité et logiques de protection de la santé physique et mentale des salariés, de sécurité et d’amélioration des conditions de travail ;
- De favoriser le transfert de nouveaux savoirs et méthodes d’analyse du travail tirés de l’expérience que constitue l’intervention.
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[3] Article L. 4614-12 du Code du travail